Rando montagne dans le Giffre – 5 au 8 juillet 2023

Cette année, c’est dans la vallée du Giffre que s’est déroulé notre séjour de randonnée en montagne. Nous étions 15 et nous logions dans le centre de vacances « Les Becchi » à Samoëns. C’est là que nous nous sommes retrouvés le mercredi 5 juillet à 10h.

Notre première randonnée nous mène vers les gorges de Tines. Partis du parking du centre des Becchi nous avons longé le Giffre jusqu’à la chapelle N. Dame des Grâces.

Peu de dénivelé jusque là, mais à l’approche des gorges on commence à monter. Nous passons sur une passerelle pour regarder le Giffre, torrent furieux dans un étroit couloir où se succèdent néanmoins les groupes de rafting.

Nous traversons les gorges, passages de rochers un peu glissants mais équipés d’échelles.

C’est en sortant des gorges que le GR5 est dévié à cause des risques de chutes d’innombrables arbres morts. Nous passerons donc par un autre chemin, près du mur d’escalade et nous nous arrêtons pour pique-niquer.

Nous continuons sur une passerelle surplombant le Giffre d’une hauteur impressionnante et découvrons le torrent à l’endroit où il s’engouffre dans la gorge.

Pour le retour vers Samoëns nous empruntons une rude montée de 160m pour arriver au hameau du Mont, de là nous redescendons par un chemin ombragé vers les villages typiques savoyards de Vallon d’en haut puis Vallons d’en bas, où, au passage, nous admirons une jolie chapelle.

Nous rentrons dans Samoëns et nous terminons sur la place pour prendre un verre bien mérité.

Jeudi 6 juillet, temps magnifique, nous nous dirigeons vers le parking du fer à cheval à Sixt. Le chemin longe le Giffre par la rive droite, sans grande dénivelée dans un premier temps, nous laissant le temps d’admirer les innombrables cascades que dévalent des deux côtés de la vallée. Nous nous arrêtons à la première sur le chemin.

Arrivés à la passerelle que nous devons emprunter au retour, nous constatons qu’elle a été détruite ! Dommage, nous ne pourrons pas changer de rive comme prévu en redescendant. La pente du chemin va maintenant beaucoup s’accentuer pour arriver au fond de la vallée jusqu’au « Bout du monde ».

Nous nous dirigeons maintenant vers le chalet du Boret. Que nous atteignons à midi.

Une dernière photo avant de quitter ce magnifique endroit

Au retour, un passage un peu compliqué avant d’atteindre le Bout du monde : des rochers glissants, heureusement c’est l’après midi et le soleil les a un peu séchés.

Nous n’avons pu changer de rive qu’au niveau du chalet de Prazon, dommage. Mais tranquillement nous arrivons au cirque du fer à cheval où nous prenons un bon rafraîchissement accompagné d’une bonne rigolade !

Vendredi 7 juillet, troisième jour avec la randonnée la plus difficile du séjour. Nous partons du parking du Lignon (1159m) pour rejoindre, par le GR5 le refuge d’Anterne Alfred Wills, puis pour les plus courageux le lac d’Anterne : 1200m de dénivelée cumulée… Montée raide dès le départ pour atteindre après une demi heure la cascade de la Pleureuse ou de la Sauffaz.

Peu de temps après, à un embranchement, le chemin se sépare : d’un côté vers le dérochoir de l’autre vers Anterne. Nous continuons à monter jusqu’au collet d’Anterne (1796m)

Puis nous descendons en direction du refuge que l’on aperçoit au loin. Nous traversons une grande plaine pour l’atteindre.

Nous arrivons au refuge, une partie du groupe y reste.

Les autres attaquent la montée de 300m pour redescendre ensuite sur le lac. Il faut encore une bonne heure de marche pour l’atteindre.

Il faut maintenant revenir au parking. Après une petite halte au refuge nous repartons vers le collet où l’autre groupe nous attends.

Après 2h de descente nous arrivons au parking pour nous installer sur les tables du bar du Lignon pour un rafraîchissement bien attendu.

Samedi 8 juillet, pour cette dernière journée notre destination sera le lac de Gers. Départ du parking du pont de Lédedian (1133m). Pas de difficulté particulière aujourd’hui mais une montée sérieuse sur un chemin facile. La piste, souvent dans les bois laisse de belles échappées sur les vallées et sommets environnants. Nous découvrons au passage l’état de la forêt où les arbres morts sont innombrables.

Après environ 2h de marche nous arrivons au chalet du lac.

Nous longeons le lac et poursuivons sur le chemin du col de Pelouse. Ce qui nous permet de découvrir la flore abondante en cette saison. Notamment le Lys Martagon protégé et plutôt rare est ici abondant.